• Violences conjugales et intrafamiliales : réagir peut tout changer

    10 Avril 2020

    Violences conjugales et intrafamiliales : réagir peut tout changer
    Le contexte particulier de confinement, indispensable à l’endiguement de la pandémie de Covid-19, constitue malheureusement un terrain favorable aux violences conjugales et intra-familiales: la promiscuité, les tensions, l’anxiété peuvent y concourir.

    Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d’une intervention sur place, il convient de contacter les services de première urgence : Le 17 est à la disposition des victimes et doit impérativement être le moyen de contact utilisé en cas d’urgence. Il permet une action rapide de la police ou de la gendarmerie et que tout soit mis en place pour protéger la ou les victimes. Les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15) restent mobilisés pour les situations d’urgence.

    Vous êtes victime de violences sexuelles et/ou sexistes ? Vous ne savez pas comment et à qui en parler ? Vous pouvez désormais tchater en direct avec les services de police ou de gendarmerie, depuis https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12511En effet, la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes (PVSS) est pleinement opérationnelle pour signaler des violences et pouvoir bénéficier d’assistance et de conseils.

    Rappelons l'existence du dispositif d'alerte et d'accueil pour les victimes « arretonslesviolences.gouv.fr ». Durant toute la période du confinement, la plateforme en ligne https://arretonslesviolences.gouv.fr/ vous permet de signaler des violences, que vous en soyez victime ou témoin, et de bénéficier d'assistance et de conseils. Elle reste active 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et permet de dialoguer avec des forces de l’ordre formées aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée. Chacun peut diriger les victimes de violences conjugales vers cette plateforme, plus adaptée à la période.

    Le 3919, numéro d’écoute national, reste également opérationnel et une écoute à distance a été mise en place. La ligne est ouverte du lundi au samedi de 9h à 19h.

    Nous appelons chacun à redoubler de vigilance pendant cette période, et à composer le 119 (numéro d’appel pour l’enfance en danger) si l’on est témoin, même auditif, même dans le doute, de violence commise sur un enfant, quelle que soit sa nature. Cela vaut également pour les enfants et adolescents confrontés à une telle situation pour eux-mêmes ou pour un autre mineur en danger. L’appel, gratuit depuis tous les téléphones, n’apparait sur aucun relevé téléphonique.

    Les associations de protection de l’enfance restent également, plus que jamais, à l’écoute pour fournir des conseils ou des orientations vers des services compétents, notamment :

    La Voix De l’Enfant : 01 56 96 03 00
    L’enfant Bleu – Enfants maltraités : 01 56 56 62 62
    Colosse aux pieds d’argile : 07 50 85 47 10
    Stop maltraitance / Enfance et Partage : 0 800 05 1234

    Afin de permettre aux femmes, qui ne pourraient pas se rendre à la gendarmerie ou au commissariat, de se signaler, une SENSIBILISATION PARTICULIERE DES PHARMACIENS est actuellement mise en place pour les accueillir. Les phamaciens sont alors chargés d'appeler les forces de l'ordre qui se déplaceront.

    #NeRienLaisserPasser

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